Rappel des notions de confort
Contexte
Histoire des brasseurs d’air plafonniers
Les enjeux de sobriĂ©tĂ© et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les territoires ultra-marins
Solution pour les concepteurs
Qu’est-ce que le confort thermique d’un bâtiment ?
Comment le brasseur d’air plafonnier apporte-t-il du confort ?
Implantation et positionnement dans l’espace
Prescriptions pour les maĂ®tres d’ouvrage et les maĂ®tres d’Ĺ“uvre
Règles de l’art pour les installateurs
Sécurité, risques sanitaires
Clés pour les utilisateurs
Traitements climatiques des espaces
Notions de coûts, aides publiques et primes EDF
Questions fréquentes
Qu’est-ce que le guide brise ?
Quelques idées reçues qui ont la vie dure !
Chaque personne possède sa propre perception du confort. Néanmoins, il existe des méthodes scientifiques d’évaluation du confort thermique. La plus connue est l’utilisation du diagramme de Givoni, du nom de l’architecte et médecin Baruch Givoni (1920-2019) qui définit des zones appelées « polygones de confort » adaptées à une multitude d’individus (Man, climate and architecture, 1969, édité en français en 1978). La méthode de Givoni considère 3 paramètres d’ambiance déterminant le confort thermique :
- la température résultante (qui en espace ouvert et ombragé est proche de la température ambiante) ;
- l’humidité relative
- la vitesse de l’air.
Elle s’applique à tous les climats. En revanche, elle est particulièrement pertinente pour caractériser la problématique du confort dans les climats tropicaux et les climats tempérés en périodes chaudes, plus complexes que les périodes chaudes des climats froids.
Un des enseignements essentiels de la méthode de GIVONI est qu’une vitesse d’air de l’ordre de 1m/s sur les individus correspond à une température ressentie inférieure à la température ambiante de 2 à 4 degrés selon les conditions hygrométriques ambiantes.
Ainsi, grâce à l’effet rafraîchissant de cette vitesse d’air le confort est possible sans rafraîchissement artificiel (climatisation) jusqu’à des températures de l’ordre de 30 °C et donc avec un ressenti de 26°C à 28°C dans des espaces traités en ventilation naturelle ou avec l’apport des brasseurs d’air, ces deux solutions pouvant générer cette vitesse.
« Construire avec le climat » est une bonne formule pour minimiser les besoins énergétiques des bâtiments.
Globalement, les règles de conception bioclimatiques doivent pouvoir s’appliquer partout.
- En climat tempéré, elles consistent à mettre en œuvre une isolation thermique satisfaisante de l’ensemble des parois, ainsi qu’une valorisation ou une protection des apports solaires tout en ayant en hiver un bâtiment étanche à l’air et en été un bâtiment ventilable.
- En climat tropical, la protection solaire des toitures et des ouvertures est essentielle, avec des dispositions de ventilation naturelle des espaces.
Ces dispositions bioclimatiques passives permettent de minimiser les besoins de rafraîchissement des bâtiments. Néanmoins, certains bâtiments ou certaines zones de bâtiments qui font par exemple l’objet de forts apports thermiques internes ont besoin, en complément, de systèmes actifs de rafraîchissement ou de ventilation.