Les enjeux financiers dans les ZNI
Contexte
Histoire des brasseurs d’air plafonniers
Les enjeux de sobriĂ©tĂ© et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les territoires ultra-marins
Solution pour les concepteurs
Qu’est-ce que le confort thermique d’un bâtiment ?
Comment le brasseur d’air plafonnier apporte-t-il du confort ?
Implantation et positionnement dans l’espace
Prescriptions pour les maĂ®tres d’ouvrage et les maĂ®tres d’Ĺ“uvre
Règles de l’art pour les installateurs
Sécurité, risques sanitaires
Clés pour les utilisateurs
Traitements climatiques des espaces
Notions de coûts, aides publiques et primes EDF
Questions fréquentes
Qu’est-ce que le guide brise ?
Quelques idées reçues qui ont la vie dure !
Des coûts de production élevés
Les caractéristiques climatiques et géographiques des ZNI ainsi que la taille réduite de leurs systèmes électriques créent de fortes contraintes pour le mix énergétique, la gestion du réseau électrique et l’approvisionnement.
Les moyens de production historiques, à base de groupes diesel, entraînent des coûts de production structurellement plus élevés qu’en France hexagonale : selon la Commission de Régulation de l’Energie, ils atteignent 271 €/MWh en moyenne en 2021 d’après le graphique ci-dessous (contre entre 70 et 100 €/MWh en hexagone).
Ces coûts varient fortement d’un territoire à l’autre selon les caractéristiques du parc de production et du réseau.

Source : https://www.cre.fr/Transition-energetique-et-innovation-technologique/soutien-a-la-production/transition-energetique-dans-les-zni
La péréquation tarifaire au service de la solidarité nationale
Bien que les coûts de production soient plus élevés que dans l’hexagone, les consommateurs des ZNI paient le même prix que les consommateurs de la France continentale. Cette péréquation tarifaire permet l’existence de tarifs dans les territoires insulaires similaires aux tarifs pratiqués en France hexagonale alors même que les coûts de production y sont plus élevés. Les surcoûts entre les coûts de production et les recettes des fournisseurs d’énergie sont compensés au titre des charges de service public de l’énergie (SPE).
Outre ces surcoûts de production dans les zones non interconnectées (ZNI), les charges du service public de l’énergie comprennent également :
- les surcoûts associés aux politiques de soutien aux énergies renouvelables (photovoltaïque, biomasse, éolien), à l’injection de biométhane et à la cogénération ;
- les frais engendrés par les dispositifs sociaux à destination des foyers les plus précaires ;
Ce dispositif bénéficie donc largement aux consommateurs ultramarins.
Il est financé par l’ensemble des consommateurs au niveau national au titre de la CSPE (Contribution au Service Public de l’Electricité).
Ce mécanisme de mutualisation des coûts assure une solidarité nationale primordiale et incontestable au prix de flux financiers très importants : les charges de CSPE sont de l’ordre de 2 milliards d’Euros chaque année, soit l’équivalent de plus de 1 000 €/an par habitant ultra-marin.
Chaque kWh économisé, notamment grâce aux brasseurs d’air, est bienvenu pour limiter ces charges. Il fait partie des politiques ambitieuses de maîtrise de la demande électrique développées dans ces territoires.