Comment le brasseur d’air plafonnier apporte-t-il du confort ? >

Phénomènes de déstratification

Tout déplier

Les échanges convectifs dans une masse d’air impliquent un phénomène bien connu : l’air chaud monte. Ce principe pourrait aller à l’encontre du fonctionnement des brasseurs d’air en climat chaud. En réalité, ce phénomène est faible en climat tropical sur des hauteurs sous plafond limitées à 3 m, soit dans la plupart des espaces résidentiels et tertiaires. En effet, les écarts de température ambiante (hors rayonnement des parois) entre les planchers et les plafonds restent limités à quelques dixièmes de degrés.

En climat tropical ou en saison chaude d’un climat tempéré, l’apport de confort par accélération de l’air l’emporte toujours sur la déstratification.

Par ailleurs, en climat tempéré et en saison froide, le brasseur d’air va pourvoir être utilisé en mode déstratification pour faire redescendre l’air chaud et homogénéiser ainsi les températures dans un espace chauffé, toujours dans le même sens de rotation, le flux d’air étant descendant.

Enfin, en climat tropical, pour éviter de dé-stratifier lorsqu’on a des hauteurs supérieures à 3 m, il est préférable de réaliser des montages rabaissant les pales à environ 3 m du sol.

Beaucoup de brasseurs dans de grands espaces sont montés trop hauts, entraînant une baisse de leur efficacité. Dans le secteur tertiaire, c’est souvent le cas dans des halls où parfois d’autres contraintes de hauteur viennent interférer (rampes d’éclairage notamment). Plus fréquemment, cela arrive aussi dans le secteur résidentiel dans les vides sur séjours donnant sur une mezzanine.

Exemple de brasseurs d'air montés trop haut
Aérogare de Punta Canna (Rép. Dominicaine) : BAP montés trop hauts – © Laurent Seauve–Equinoxe