Brasseurs versus climatisation : le match
Contexte
Histoire des brasseurs d’air plafonniers
Les enjeux de sobriĂ©tĂ© et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les territoires ultra-marins
Solution pour les concepteurs
Qu’est-ce que le confort thermique d’un bâtiment ?
Comment le brasseur d’air plafonnier apporte-t-il du confort ?
Implantation et positionnement dans l’espace
Prescriptions pour les maĂ®tres d’ouvrage et les maĂ®tres d’Ĺ“uvre
Règles de l’art pour les installateurs
Sécurité, risques sanitaires
Clés pour les utilisateurs
Traitements climatiques des espaces
Notions de coûts, aides publiques et primes EDF
Questions fréquentes
Qu’est-ce que le guide brise ?
Quelques idées reçues qui ont la vie dure !
Les performances d’une ventilation adaptée par brasseurs d’air se révèlent être très élevées comparées à la climatisation. La consommation d’énergie est bien moindre, point non négligeable dans des régions insulaires et équatoriales où la production électrique est encore largement dominée par les énergies fossiles. Cette électricité pour la climatisation représente un usage et une dépense énergétique dominants et en croissance, aussi bien dans les secteurs résidentiels que tertiaires.
Si le brasseur ne rafraîchit pas stricto sensu en termes d’abaissement de la température mesurée, il procure une amélioration du confort thermique par l’impact physiologique du mouvement de l’air sur les occupants (voir partie 5). Cette vitesse d’air favorise les échanges thermiques superficiels sur la peau : refroidissement par différence de température et surtout par augmentation de l’évaporation de la sueur qui absorbe de la chaleur et génère donc un rafraichissement ressenti de plusieurs degrés, comme l’ont démontré les travaux des scientifiques référents sur la théorisation du confort, B. Givoni et P.O. Fanger.