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Brasseurs versus climatisation : le match

Tout déplier

Les performances d’une ventilation adaptée par brasseurs d’air se révèlent être très élevées comparées à la climatisation. La consommation d’énergie est bien moindre, point non négligeable dans des régions insulaires et équatoriales où la production électrique est encore largement dominée par les énergies fossiles. Cette électricité pour la climatisation représente un usage et une dépense énergétique dominants et en croissance, aussi bien dans les secteurs résidentiels que tertiaires.

Si le brasseur ne rafraîchit pas stricto sensu en termes d’abaissement de la température mesurée, il procure une amélioration du confort thermique par l’impact physiologique du mouvement de l’air sur les occupants (voir partie 5). Cette vitesse d’air favorise les échanges thermiques superficiels sur la peau : refroidissement par différence de température et surtout par augmentation de l’évaporation de la sueur qui absorbe de la chaleur et génère donc un rafraichissement ressenti de plusieurs degrés, comme l’ont démontré les travaux des scientifiques référents sur la théorisation du confort, B. Givoni et P.O. Fanger.

Extrait d’une sortie du diagramme de confort avec le logiciel Climate Consultant pour la ville de Fort de France qui représente les périodes de l’année où un occupant atteint un confort thermique acceptable dans un bâtiment protégé du soleil sans (zone bleue) ou avec (zone verte) une vitesse d’air.
Extrait d’une sortie du diagramme de confort avec le logiciel Climate Consultant pour la ville de Fort de France qui représente les périodes de l’année où un occupant atteint un confort thermique acceptable dans un bâtiment protégé du soleil sans (zone bleue) ou avec (zone verte) une vitesse d’air.