Les enjeux de sobriĂ©tĂ© et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les territoires ultra-marins >

Les impacts environnementaux

Tout déplier

L’usage d’un brasseur d’air induit de nombreux bénéfices pour l’environnement. Ces impacts positifs sont directs et indirects.

Le premier d’entre eux a été cité précédemment : les brasseurs d’air n’utilisent aucun fluide frigorigène. Ils permettent de limiter la contribution au changement climatique créée par ces gaz dont l’usage est d’ailleurs réglementé.

Les bénéfices indirects sont liés aux économies d’énergie, pour les ménages, les entreprises et les collectivités, engendrées par l’utilisation d’un brasseur d’air pour se rafraîchir et aux incidences écologiques et économiques liées aux modes de production de cette électricité dans les territoires ultramarins.

Un mix énergétique encore trop dominé par les énergies fossiles

En 2021, les ZNI assurent la majorité de leur fourniture électrique avec des énergies fossiles importées (fioul, charbon), complétées par des énergies renouvelables locales ou importées.

Mix Ă©lectrique des ZNI (2021) – Source : https://www.cre.fr/transition-energetique-et-innovationtechnologique/soutien-a-la-production/transition-energetique-dans-les-zni

En raison de la combustion du fioul lourd dans les centrales électriques, ces mix énergétiques très carbonés coûtent cher à l’environnement et à la communauté. Ils posent également un problème social vis-à-vis de la dépendance économique, et donc politique, de ces territoires à l’importation de ces énergies fossiles polluantes et dont les prix sont très volatils. Ces enjeux financiers sont d’ailleurs développés par la suite.

Les ratios d’émission de CO2 des mix électriques restent très élevés en outre-mer. Ils sont compris en 2023 entre 600 et 800 g CO2 par kWh d’électricité consommé, soit de l’ordre de 10 fois la moyenne nationale, l’hexagone bénéficiant de productions majoritairement décarbonnées (nucléaires1 et EnR).

Néanmoins, l’évolution vers des mix électriques décarbonés à l’horizon 2030 devrait permettre une réduction massive des émissions de CO2 des productions électriques insulaires dans les territoires ultramarins français. Par exemple, en Guadeloupe, le ratio devrait descendre en 2025 à 450~500 g CO2/kWh à la faveur de la croissance de l’apport des énergies renouvelables.