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Impacts énergétiques et financiers

Tout déplier

Un concepteur, même non énergéticien, est en mesure de calculer l’impact énergétique et financier d’un brasseur d’air.

Par exemple pour un bureau de 15 m2 situé aux Antilles ou en Guyane équipé d’un brasseur d’air de qualité, à courant continu de 28 W de puissance nominale, qui est en fonctionnement en grande vitesse pendant 7 heures par jour et 200 jours par an, la consommation électrique sera de 42 kWh/an.

La consommation spécifique sera de 2,8 kWh/an/m2

Cette valeur est à comparer à la consommation d’un climatiseur qui sera, aux Antilles, supérieure à 40 kWh/ m2/an dans un bâtiment thermiquement bien conçu.

On remarque que ces valeurs sont pessimistes pour les raisons suivantes :

  • le brasseur d’air ne sera pas sollicité tous les jours en permanence ;
  • il ne tournera pas toujours à pleine vitesse.

S’il fonctionne en vitesse lente les consommations respectives pourront être aussi basses que 10 kWh/an et représenter 0,7 kWh/m2/an.

graphique consommation spécifiques (brasseurs d'air plafonniers et climatisation ) kWh/m²/an.

On retiendra comme ordre de grandeur une consommation spécifique de moins de 1 kWh/m2/an

Les dépenses correspondantes pour un kWh électrique à 0,15 €/kWh seront donc dérisoires et comprises entre 0,1 et 0,4 €/m2/an. Ces dépenses prévisionnelles, ramenées à l’échelle du bâtiment, devraient pouvoir être fournies au maitre d’ouvrage en phase conception, y compris en valeur comparée avec des solutions de confort avec climatisation.

Il faudrait bien évidemment rajouter à ce bilan financier les dépenses de fonctionnement et de gros entretien, mais sur cet aspect aussi la technologie frugale et robuste des brasseurs d’air les rend particulièrement économes.

En conclusion, si ces prescriptions sont respectées dans une architecture sensée, l’usage des brasseurs d’air constitue clairement une alternative à la fois qualitative, crédible, durable et éco-responsable à la climatisation, apportant du confort à bien moindre coût global.