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Contexte et enjeux

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Pourtant encouragés et prescrits par la Réglementation Thermique depuis 2010 dans les DOM, l’usage des Brasseurs d’Air Plafonniers (BAP) reste peu développé dans les bâtiments d’Outre-mer, avec, par exemple, un taux d’équipement résidentiel inférieur à 20 % en Guadeloupe.

Le brasseur d’air est supplanté par la climatisation, notamment aux Antilles, avec des taux d’équipement dans le secteur résidentiel estimés en 2020 à environ 70 % pour les chambres des logements.

Ces taux de pénétration sont également très élevés en Guyane et à la Réunion.

En France hexagonale, notamment en zone méditerranéenne mais pas uniquement, la problématique est la même : le taux de pénétration des brasseurs d’air est faible tandis que la climatisation se développe très rapidement dans le secteur résidentiel après une forte pénétration dans le secteur tertiaire. Les brasseurs d’air y demeurent une technologie très peu développée alors qu’elle est encore plus pertinente que dans les DOM car elle permet le remplacement total de la climatisation toujours en complément d’une approche bioclimatique. Une avancée notable en France métropolitaine est le fait que la réglementation environnementale (RE2020) pour les bâtiments neufs prend en compte les brasseurs d’air. Ce développement rapide de la climatisation est largement dû au taux de pénétration en très forte croissance des pompes à chaleur (PAC) pour le chauffage qui permettent de climatiser les espaces en mode réversible. Il est également dû au développement des VMC double flux qui se développent rapidement avec les évolutions règlementaires et permettent de souffler le chaud ou le froid par le réseau de gaines, grâce à une PAC.

Pourtant, le brasseur d’air apporte du confort à moindre coût environnemental et économique, en climat tropical et équatorial, ainsi qu’en saison chaude pour les climats tempérés.

Depuis 2020, l’installation des Brasseurs d’Air Plafonniers est fortement aidée en Outre-Mer par les primes mises en œuvre par EDF et les partenaires des Comités MDE (ADEME, État, Collectivités Régionales). La raison essentielle est leur efficacité énergétique très élevée : nous comparons ici les valeurs de leurs coefficients d’efficacité énergétiques (les EER) avec les climatiseurs.