Synthèse d’une approche favorable à l’installation de brasseurs d’air
Contexte
Histoire des brasseurs d’air plafonniers
Les enjeux de sobriété et d’efficacité énergétique dans les territoires ultra-marins
Solution pour les concepteurs
Qu’est-ce que le confort thermique d’un bâtiment ?
Comment le brasseur d’air plafonnier apporte-t-il du confort ?
Implantation et positionnement dans l’espace
Prescriptions pour les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’Å“uvre
Règles de l’art pour les installateurs
Sécurité, risques sanitaires
Clés pour les utilisateurs
Traitements climatiques des espaces
Notions de coûts, aides publiques et primes EDF
Questions fréquentes
Qu’est-ce que le guide brise ?
Quelques idées reçues qui ont la vie dure !
La présentation des phénomènes thermiques en jeu dans la conception d’une enveloppe architecturale développés ci-avant et rassemblés dans le schéma ci-dessous illustrent comment, en amont de la conception d’une installation de brasseurs d’air, on devra traiter bioclimatiquement cette enveloppe pour permettre à ces équipements de contribuer au mieux au confort thermique de ces espaces.
Pour résumer, il s’agira :
- de protéger les parois opaques de l’enveloppe, c’est à dire les toitures et les murs, du rayonnement solaire direct et / ou de les isoler thermiquement de manière à minimiser le phénomène absorption- conduction-rayonnement vers l’espace intérieur et l’occupant (pour tous les bâtiments, qu’ils fonctionnent en ventilation naturelle ou avec une climatisation). Cette protection solaire peut être végétale ou architecturale ;
- de protéger les parois vitrées de l’enveloppe du rayonnement solaire direct par de la végétalisation ou des dispositifs architecturaux fixes et/ou mobiles ;
- d’évacuer les apports résiduels de chaleur dans les ambiances par de la ventilation naturelle ou mécanique (pour les bâtiments totalement bioclimatiques, c’est-à -dire sans climatisation). Dans les bâtiments qui le permettent, c’est-à -dire les bâtiments traversants, cette ventilation d’extraction de la surchauffe pourra aussi, quand les conditions aérauliques le permettent, créer une vitesse d’air naturelle sur l’occupant. Les brasseurs d’air ne seront mis en route qu’en l’absence de vent ;
- de minimiser les apports de chaleur internes dans tous les bâtiments.

En climat tropical, on cherche à limiter les échanges :
- en captant le moins de rayonnement possible (protection solaire),
- pour qu’elle ne soit pas stockée par les parois (faible inertie),
- et qu’elle ne soit ni distribuée, ni conservée dans le bâtiment mais évacuée (ventilation).

© Guide de l’architecture bioclimatique
(A. Liebard, A. de Herde, programme Learnet)
En synthèse, en climat tropical, les approches bioclimatiques et d’efficacité énergétique se résument aux principes thermiques suivants :
PRINCIPES DE BASE | POURQUOI ? | INDICATEURS |
1 – Protection solaire renforcée du bâtiment | Rayonnement solaire : charge thermique prépondérante | Facteurs solaires de la protection végétale et architecturale des toitures, murs et ouvertures |
2 – Ventilation naturelle Non climatisé | Évacuer les surchauffes | Principe traversant Taux d’ouvertures (porosité) |
3 – Ventilation artificielle Mode occupé | Stimuler l’évapotranspiration des occupants | Vitesse d’air sur l’occupant de 1 m/s (polygone de confort élargi) |
4 – Étanchéité des espaces climatisés | Limiter les apports d’air humide et les transferts de chaleur | Classement AEV des menuiseries + commandes des ouvrants |